Chargée de recherche
Après un bachelor en diététique et nutrition, Elodie Schmutz a étudié les sciences de la santé. Cela l’a menée à son poste de chargée de recherche dans le domaine de la santé.
« Lorsque le travail devient un plaisir, les opportunités fleurissent.»
© Elodie Schmutz
Biographie express
Âge/année | Activité/formation |
18 ans | Maturité spécialisée santé: École de maturité spécialisée (EMSp Moutier) |
24 ans | Bachelor en diététique et nutrition: Haute école de santé HEDS, Genève |
25 ans | Séjour linguistique en Angleterre |
27 ans | Master en Sciences de la santé, orientation nutrition et diététique: Haute école spécialisée de Suisse occidentale HES-SO et Université de Lausanne UNIL, Lausanne VD. En parallèle, assistante de recherche: département vulnérabilités et médecine sociale DVMS, Unisanté, Lausanne et département médecine des addictions, CHUV, Lausanne |
27 ans | Diététicienne clinicienne: Centre hospitalier du Valais romand, Sierre VS. Chargée de recherche en médecine des addictions: CHUV, Lausanne |
28 ans | Chargée de recherche en médecine des addictions: CHUV, Lausanne et chargée de recherche: DVMS, Unisanté, Lausanne |
30 ans | Chargée de recherche: DVMS, Unisanté, Lausanne et chargée de recherche: département épidémiologie et systèmes de santé (DESS), Unisanté, Lausanne |
Quelle est votre activité actuelle?
Je suis chargée de recherche pour Unisanté, le Centre universitaire de médecine générale et santé publique de Lausanne. J’occupe deux postes, chacun à 50%. Je participe à différents projets, avec des responsabilités différentes. Selon les tâches, je travaille seule ou en groupe. Pour certains projets, je forme et supervise une équipe.
«Je participe à une étude sur l’impact du covid en milieu carcéral.»
Pour le DVMS, je travaille notamment sur un manuel à destination des professionnels de la santé. Il s’agit de les sensibiliser et de les outiller dans leur communication avec les personnes S/sourdes et malentendantes. Dans le cadre d'un autre projet, j’analyse des données concernant l’implémentation d’une intervention de gestion de cas destinée aux hauts consommateurs des urgences – les personnes faisant appel aux urgences au minimum cinq fois par an et qui sont souvent en situation de vulnérabilité.
Pour le DESS, je participe à l'étude SérocoViD effectuée en milieu carcéral: j'analyse le vécu de personnes privées de liberté durant la pandémie. La santé de cette population constitue un axe important de recherche du département, et je me suis lancée dans un doctorat qui intègre cette thématique. Je peux utiliser les données que j'ai récoltées durant mon travail pour rédiger ma thèse.
Comment s'est passée votre entrée dans le monde professionnel?
Suite à mes études en sciences de la santé, j’ai obtenu un poste de diététicienne clinicienne en Valais, dans un hôpital qui offre des prestations poussées dans ce domaine. J’ai eu de la chance car ce type de place n’existe pas dans tous les hôpitaux, et je n’avais postulé qu’à cet endroit. J’ai au même moment démissionné de mes postes d’assistante de recherche au CHUV et à Unisanté, et mon ancienne responsable m’a mise en relation avec un collègue qui cherchait un-e chargé-e de recherche, pour un projet parallèle. Ce deuxième poste m’a permis de compléter mon taux avec un second temps partiel.
Quels conseils donner aux étudiants et étudiantes en sciences de la santé?
Il est essentiel de soigner ses relations avec les autres professionnels car ils peuvent nous ouvrir de nombreuses portes. Si on peut se le permettre d’un point de vue financier, il faut prendre le temps de chercher un emploi dans un domaine qui nous motive. Lorsque le travail devient un plaisir, les opportunités fleurissent: mon expérience d’assistante m’a passionnée, mon enthousiasme m’a ouvert les portes de mes emplois suivants. Lorsqu’on cherche une place, il faut absolument le dire et ne pas penser que les autres peuvent le deviner. À mon tour, j’ai fait appel à des étudiants et étudiantes en master pour rejoindre mon équipe.